Diffusion des questionnaires de thèse

dernière modification de cette page : 14/03/2024 - consultable par : tout public

Bonjour à tou.te.s, 

Suite à la décision du département de médecine générale, et selon les lois du RGPD, les diffusions de questionnaires de thèse auprès des MSU et des internes d’île de France devront tous faire une demande HARMOTHESE.

En cas de refus de diffusion par HARMOHESE, il ne sera pas possible de diffuser aux MSU et internes de Université Paris Cité. Nous vous invitons donc à privilégier vos réseaux de diffusion personnels dans ce cas.


Pour faire une demande Harmothèse :

La diffusion aux MSU se fait uniquement pour des thèses qui concernent spécifiquement la population des MSU.

Envoyer une demande à l'adresse suivante :  p.clerc@sfmg.org

Incluant :

  • le mail de contact prévu pour les professionnels.
  • votre fiche thèse 
  • le questionnaire ou guide d’entretien  

Prenez soin à ce que tous les éléments soient écrits de manière claire et rigoureuse, éléments que la commission recherche pour donner son accord. Si la commission des thèses vous a conseillé de faire des changements avant de faire une soumission harmothèse, vous pouvez télécharger la version WORD de la fiche de thèse et la mettre à jour avec votre directeur avant d'envoyer la demande : onglet "3è cycle - DES" -> "La thèse" puis dans le menu de droite : "Commission et fiche de thèse".


Concernant le sujet de votre thèse : 

- Attention à vos conclusions "Formation-Argent-Temps"
Plus de 60% d'entre vous réalisent leur étude sur les médecins ou sur les internes. Vous choisissez souvent d'évaluer les connaissances des médecins généralistes sur un sujet qui vous tient à cœur. Lors de la conception de votre projet, n'oubliez pas que la médecine générale est une discipline extrêmement vaste qui englobe tellement de domaines qu'il est impossible d'être expert en tout. Le fait d'évaluer les médecins généralistes de manière globale sur leurs connaissances sur une pathologie particulière ne va pas nécessairement être un bon reflet de la manière dont va être pris en charge un patient souffrant de cette pathologie. Et c'est cette prise en charge qui est importante, et non la connaissance en elle-même. 

La raison est double :

  1. Chaque médecin généraliste a des centres d'intérêt et des orientations particulières. Ses patients vont le choisir en fonction, s'orientant eux-mêmes vers des médecins qui ont des sensibilités complémentaires à leurs besoins. Une évaluation globale des médecins généralistes ne prend pas ceci en considération.
  2. Quand un médecin généraliste voit un patient, il va chercher ce qui est inhabituel. Son esprit critique permet de juger s'il faut chercher plus loin, que ce soit en faisant la recherche soi-même ou en adressant à un collègue. Il s'agit là d'une compétence du médecin généraliste. Il faut distinguer "compétences" de  "connaissances" : les compétences permettent au médecin de s'adapter et d'affiner ses connaissances selon le patient et selon l'évolution de la médecine et de la société. Il s'agit de cet esprit critique, de ces compétences à maintenir à jour et à s'adapter à chaque patient. C'est d'ailleurs cette culture que nous souhaitons inculquer à nos internes à travers les GEP, les traces d'apprentissage, le projet de recherche qu'est la thèse.

Ainsi, les conclusions générales du type "les généralistes n'ont pas assez de connaissances sur..." ou "il faut mieux former les médecins généralistes sur..." ne prennent pas en compte la complexité de notre métier.